Le matin, remis de mes émotions et après ma toilette, je n'aspire qu'à quitter les lieux.
La gardienne du refuge ne tardera pas et dispensé de corvée, je m'évacue.
Je vérifie, mais l'Auberge Firstmiss est encore fermée. Je rejoins l'orée du bois et petit-déjeune d'un reste de sandwich et de quelques gorgées d'eau. Il est huit heures.
Je n'ai qu'une envie : abandonner, rentrer. Au Kastelberg, l'on m'autorise l'usage du radio-téléphone. J'appelle au secours. En terrasse, un soleil radieux illumine un panorama grandiose. À dix heures, un vrai petit-déjeuner m'est servi. Un petit-déjeuner inoubliable, du bon pain, du beurre et des confitures faites maison. Après, la suite s'annonce plus sereine. Direction Hohneck... J'y débarque à midi pile.
Doris me rejoint et nous allons déjeuner au "Chalet Le Collet" après avoir posté une carte postale pour Gondreville.